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Mauritanie : situation de l’insécurité alimentaire aigue actuelle (PAM)

Samedi 16 Décembre 2023

A l’instar de tous les pays du Sahel, la Mauritanie fait à une situation d’insécurité alimentaire aigue dans plusieurs régions,
selon le cadre harmonisé pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM), qui donne l’information à travers un
communiqué de presse, publié vendredi par le bureau régional de Dakar.


Ainsi « les prévisions de la production céréalière font état d’une production brute de 563.252 tonnes, toutes spéculations
confondues, contre 542.102 tonnes pour la campagne agricole 2022/2023, et 417.635 tonnes pour la moyenne des 5
dernières années. Soit respectivement des hausses de 4% et 35%.
Sur le plan pastoral, d’une manière générale, l’état des pâturages est déficitaire par rapport à la normale.
Cependant, la bande sud au long de la frontière et une partie du Brakna et du Trarza présentent une bonne abondance en
pâturages. Par contre, au niveau des wilayas du Nord, de certaines zones du centre et le Nord de la zone Est du pays, le
niveau des pâturages est faible à nul ».
En dépit de cette situation générale « les marchés sont suffisamment approvisionnés en produits alimentaires de première
nécessité et en bétail toutes espèces confondues.
Cependant, le prix des produits alimentaires et du bétail demeurent élevés par rapport à la moyenne des 5 dernières
années, même si comparée à l’année dernière, une note une amélioration » peut on lire sur le document de l’agence
onusienne.
Globalement « la situation alimentaire et nutritionnelle reste stable à cause du bon déroulement de l’hivernage 2022/2023,
qui a eu pour conséquence une période de soudure moins éprouvante pour les populations vulnérables
Ce document explique que l’hivernage 2023/2024 «  a été caractérisé par des précipitations précoces enregistrées dès le
début du mois de juin avec des pluies utiles allant jusqu'à 100 millimètres par endroit. Ces pluies se sont poursuivies
jusqu’en juillet. Cependant, le mois d’août a connu une longue pause pluviométrique générale allant de 15 à 20 jours, qui a
affecté particulièrement les wilayas du centre et de l’est (les 2 Hodh, l’Assaba et le Tagant) ».
De nouvelles précipitations ont été notées en septembre « avec cependant une mauvaise répartition spatiotemporelle « ,
alors les régions désertique du Tiris Zemmour, de l’Adrar et de l’Inchiri, n’ont pas reçu depluies.
Comparé à la moyenne des 30 dernières années (1991/2020) la moyenne des pluies « reste globalement déficitaire dans
les wilaya du pays à l’exception du Brakna et du Trarza, ou la situation est excédentaire par rapport à la normale dans
certaines zones  » selon le communiqué du bureau régional de l’agence onusienne ».
Par contre, la situation hydrologique « a été bonne dans plusieurs zones agropastorales







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025